Django de Tarantino.

Force est de constater que les films à saveur historique ont la cote chez les amateurs de cinéma. Récemment, la sortie du dernier Tarantino nous plonge en 1860, dans un sud très "redneck" et raciste. A la veille de la Sécession, un chasseur de têtes recrute un esclave noir dans le but de poursuivre ses activités régulières. Teinte de rage (scène finale) et d'humour (KKK), le film nous rend sympathique à la quête de Django. À cet effet, cela m'a rappelé le sentiment intérieur que j'éprouvais face au sort des nazis et le traitement de l'ours envers ces derniers dans "Inglorious bastards". Étant pour la véracité des faits, je suis toute de même pour l'utilisation du révisionnisme historique dans le but de piquer la curiosité de la population. L'histoire est une matière froide et repoussante pour plusieurs jeunes, il peut être intéressant de se divertir sans avoir à retenir des dates et faire de grandes analyses... Mise-à-part certaines petites erreurs historiques probablement voulues, la trame sonore fait rire et apprécier les fabuleuses images du sud des États-Unis. Le film est 13 ans et +. En espérant quel les ados qui verront ce film auront la curiosité de lire les passages de cette histoire plutôt sombre des États-Unis. Je vous conseille le livre : Abraham Lincoln, l'homme qui rêva de l'Amérique, chez Michel Lafond, récipiendaire d'un prix Pulitzer pour vous remettre dans les faits. Qu'est ce que le révisionnisme? Une adaptation soft dans mon prochain texte.

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